Des Méterennois au chevet d’un pigeon allemand égaré.

Une petite chaîne de solidarité s’est mise en place à Méteren après la découverte d’un pigeon voyageur par une habitante du village, mercredi. En attendant des nouvelles de son propriétaire allemand, l’oiseau a été recueilli par un colombophile.

Xavier Bardot

Par Amélie Vermeulen (hazebrouck@lavoixdunord.fr)

MÉTEREN. «Je l’ai vu mercredi alors que je marchais rue Nationale, le pigeon était bagué mais il n’avait plus l’air de voler, raconte Hortense. Je me rendais chez le médecin avec ma fille, je l’ai glissé dans mon sac mais je ne pouvais pas le garder ensuite chez moi, avec déjà deux chats et deux chiens…» Les réseaux sociaux jouant parfois le rôle de facilitateur, la Méterennoise est entrée en contact avec la famille Bardot. Rien à voir avec à la fameuse «BB», bien que Xavier Bardot aime aussi les animaux… Le quinquagénaire méterennois, passionné de colombophilie, a accepté de recueillir l’oiseau le temps de retrouver son propriétaire. Un propriétaire qui, selon toute vraisemblance, se trouve en Allemagne.

«La bague à la patte du pigeon donne des indications, explique Xavier Bardot. Les lettres DV sont le signe de l’Allemagne, et il y a même un numéro de téléphone.» L’oiseau viendrait de la région d’Ahaus, une ville de Rhénanie proche de la frontière avec les Pays-Bas. Une ville située à environ 400kilomètres de Méteren par la route, un peu moins, forcément, à vol d’oiseau.

«Si je le relâche là, il ne va pas repartir, prédit Xavier Bardot. Il est fatigué et amaigri. Pour autant, il n’a pas l’air blessé ni malade. Il mange et il boit, ce qui est plutôt rassurant.»

Florian, le fils de Xavier, tente d’entrer en contact avec le propriétaire. «On ne sait pas encore s’il va se déplacer d’Allemagne pour venir le reprendre. S’il a de la valeur, il viendra probablement.» Xavier Bardot se souvient avoir lui-même fait, il y a quelques années, un déplacement en Allemagne pour aller récupérer l’un de ses oiseaux. «On était parti tous les deux avec mon frère, Franck. C’était un écaillé noir, un très bon pigeon.»

 

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