Bruno Loyer mise sur les longues distances et ça a payé en 2020.

On ne vous apprendra rien, en vous disant que la colombophilie est  un monde de passionnés. Petite ou grosse colonies, les colombophiles sont attachés à leurs pigeons. Fierté pour le crack, envie de taper la tête, ils ont chacun des tas de choses à raconter. Portrait d’un de ces passionnés : Bruno Loyer, habitant à Andres, dans le calaisis.

Bruno Loyer prend du plaisir à jouer les longues distances.

 

Voilà 44 ans que Bruno Loyer, 65 ans, élève et joue les pigeons. Bien que détenteur d’une licence à la société colombophile de Guînes, Bruno préfère jouer les longues distances et les concours internationaux. Il est fier de sa saison 2020 où il a bien placé ses pigeons.

Bruno Loyer habite Andres où il a travaillé comme agent municipal pendant de nombreuses années jusqu’à la retraite il y a maintenant 6 ans. Tous les jours, il nettoie ses pigeonniers installés au fond de son jardin. « je nettoie matin et soir. Je faisais cela même quand je travaillais » explique Bruno. Dans le jardin plusieurs pigeonniers qu’il a construit lui-même et rénove régulièrement.

Des installations nettoyées deux fois par jour. Des pigeons bichonnés.

« Chaque pigeonnier accueille une catégorie différente : les jeunes, les yearlings, les vieux. Les femelles et les couples reproducteurs sont à part aussi » explique Bruno. Le colombophile a une colonie de 120 jeunes dont 50 jeunes. « Pour commencer la saison les pigeons volent sur des concours de vitesse, demi-fond ou fond avec la société de Guînes.  Ça entraine les pigeons qui se préparent comme ça aux distances plus longues que je joue avec le CALC Calais et le club des internationaux à Saint Omer.

Cela fait 10 ans que Bruno est passé à l’électronique. Son meilleur pigeon : « C’est le 142376, il n’a jamais fait de grand prix mais il était toujours là au rendez-vous pour marquer des points aux championnats, c’est toujours appréciables. Il a été placé à la reproduction maintenant » explique Bruno. Ils renforce sa colonie en achetant des pigeons dans les ventes. Chez lui pas de remèdes miracles et de produits : « il faut juste donner ce qu’il faut pour que le pigeon soit en pleine santé, le vacciner et c’est tout « .

Son plus beau souvenir c’est « cette année je fais 1er et 2ème du club des internationaux de Saint Omer, sur le concours d’Agen. J’ai fait une bonne saison en 2020, même si cela a été une saison particulière avec la covid-19. J’ai bien tourné au Calc de Calais 1er à Bergerac, Saint Junien, Saint Vincent, Sigone en 1 an et en vieux, à Chateauroux en jeune. » A Agen c’est le  284233/19 qui remporte le concours. Ce jour là en 1 an Bruno se classe aussi deuxième.

Le 284233/19 vainqueur en juillet à Agen

Son regret « J’ai une fois cramé un pigeon prometteur. J’ai voulu le rejouer c’était la fois de trop, il est rentré et il est mort dans le pigeonnier trop fatigué. Je ne le fais plus. » Bruno regrette aussi d’avoir perdu  son premier à St Junien, sur Narbonne en 2020. Bruno est maintenant le seul colombophile du village où ils étaient encore trois il y a quelques années. « Ca coute quand même et demande du temps aussi. Les gens arrêtent et les jeunes ont du mal à se lancer ». Bruno aime aussi miser sur ses pigeons, « c’est un plaisir et parfois ça marche » sourit il.

Les jeunes de cette année prêts à assurer la relève

 

Pour Bruno, la relève est peut-être là, le petit fils de 20 mois prend plaisir à venir voir les pigeons de papy. Qui sait ? un futur champion ?

SD (clp)

 

 

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