Legrand Père et fils à Pont-de-Brique (2/2) : « Barcelone est devenu une fixette »

Jessy (à gauche) et Jacky Legrand. PHOTOS ET VIDÉO : D. SAGOT

Suite de notre rencontre avec Jacky et Jessy Legrand, premier international Saint-Vincent en 2020. Aujourd’hui, le duo père – fils livrent ses impressions quant à l’alimentation, sa passion des internationaux, l’entraînement…

Retrouvez ici notre précédent article sur les Legrand

La colombophilie, un héritage familial ? « Non, mon père avait juste quelques pigeons de cour. Il n’était pas du tout dans la compétition. »

Leurs concours favoris. « Les sept internationaux, et bien sûr Barcelone. C’est même devenu une fixette, je dois dire. »

L’entraînement. « Il y a environ deux vols d’entraînements par jour, à des horaires qui ne sont pas fixes. Nous travaillons dans la même entreprise, je (Jacky, ndlr) suis du matin ; il est de l’après-midi. Cela dépend donc nos plannings. On a, d’une manière ou d’une autre, l’alternance pour les soins. On réalise quelques lâchers d’entraînement en baie de Somme. C’est utile pour une remise en contexte. Après une longue période d’arrêt, on ne laisse pas les pigeons voler comme ça sans préparation. Le but est principalement qu’ils conservent une certaine forme physique générale. On ne se focalise pas sur l’orientation. »

Adeptes du drapeau ? « Surtout pas. Il n’y en a jamais eu ici et il n’y en aura jamais ici. On estime que si le pigeon ne vole pas, c’est qu’il y a une bonne raison. Après, c’est juste notre expérience. Il n’y a aucun colombophile qui peut dire si c’est positif ou pas. »

Périodes d’accouplement. « Cette année, avec le coronavirus, ça a été compliqué. Mais en temps normal, c’est au mois de mars, tout du moins le plus tard possible. Certains disent que pour Pau, l’idéal est que le pigeon ait une ou deux plumes. Pourquoi pas ? Mais cela veut dire que tu n’as préparé ton pigeon que pour Pau. C’est un peu un problème… »

L’alimentation. « On donne beaucoup d’orge, quand la mue est terminée. Et d’ailleurs, il y a beaucoup de colombophiles qui sont contre, mais pas nous. Pendant la période des concours, ils ont encore de l’orge. On donne le moins de produits possibles, même si nous avons essayé cette année les produits MAPP System, la gamme santé pour être plus précis. Selon moi, il y a un plus. Sans cela, habituellement, on traite une fois après le premier ou deuxième Nord – Pas-de-Calais, et ensuite des cachets individuels, mais seulement ceux qui partent pour les internationaux. A part cela, c’est le moins possible. »

DAVID SAGOT

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