Au naturel, une autre façon de vivre sa passion, chez Michel Slamka.

On ne vous apprendra rien, en vous disant que la colombophilie est  un monde de passionnés. Petite ou grosse colonies, les colombophiles sont attachés à leurs pigeons. Fierté pour le crack, envie de taper la tête, ils ont chacun des tas de choses à raconter. Portrait d’un de ces passionnés : Michel Slamka de Camiers, dans le Montreuillois

les pigeons toujours dehors, ont élu résidence sur la toiture

Lorsque vous arrivez chez Michel Slamka, vous entendez roucouler les pigeons. Levez la tête ils sont là sur la toiture. Car les pigeons de Michel, une petite centaine avec les jeunes, sont toujours dehors. Le pigeonnier reste ouvert et ils vont et viennent à leur guise. Michel a un seul pigeonnier où les mâles et les femelles sont ensemble avec les jeunes. « Je ne joue pas le veuvage, je joue à la naturelle » explique Michel.

Un seul pigeonnier pour tout le monde.

Première licence en 1971 à la société « l’aile d’acier «  de Dannes puis Michel passe à la société de Camiers « la colombe camierloise ». Il en devient le président en 1978 jusqu’en 1987. Michel part ensuite à Meaux pour le travail et revient en 2000 à Camiers et en reprend la présidence de 2001 à 2017. Il en est aujourd’hui trésorier.  « La particularité de la société de Camiers s’est qu’elle était rattachée à Boulogne –sur Mer.Car on enlogeait par la gare Dannes camiers et Dannes était rattaché à Boulogne-sur-Mer. Mais en 1985, le sous groupement de Montreuil a voulu récupérer la société présidée par Michel. C’est le président de la fédération nationale qui a tranché et Camiers est resté dans le sous groupement de Boulogne-sur Mer. Cucq et Berck font parties aussi de Boulogne-sur Mer » explique Michel Slamka. Cette société rassemblait 25 membres en 1978 et aujourd’hui 9 dont deux jeunes colombophiles. Dans cette société, le classement de fin de saison donne droit à des primes versées aux colombophiles suivant leur résultat au championnat. Elles sont financées par les ventes de pigeons, les lotos et autres manifestations. « On essaye d’aider car ça coûte, si on veut que les jeunes se lancent et restent. On achète le grain en gros pour l’avoir moins cher » Michel n’a pas adopté le constateur électronique « J’aime voir rentrer mes pigeons. Et puis c’est un gros investissement à l’âge que j’ai. »

Mâles, femelles, vieux ou jeunes tous ensemble

Le plus beau souvenir de Michel c’est celui du 11 juin 2019 sur Treignac où son pigeon 007279/14 se classe premier Nord pas de Calais sur 6628 vieux avec une vitesse de 1109,951m/mn. Ce pigeon sera as vieux mâle 2016. La même année, Michel fera l’as pigeon vieille femelle. Pour le 11 novembre, la société de Camiers a un projet, elle va installer une plaque commémorative en hommage au pigeon voyageur « le pigeon soldat mais aussi le pigeon voyageur en général » explique Michel.

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