Pas de vitesse limitée chez David Brunet

La vitesse et le demi-Fond, le dada pour David Brunet et son fils Yannis, En 2019, il termine 1er au championnat Vitesse du sous-groupement de Dunkerque, 3ème au Championnat de France et 7 premiers prix au sous-groupement de Dunkerque.

David Brunet et son fils Yannis devant leur nombreux trophés.

David Brunet, 55 ans, est entré dans le monde de la colombophilie en 1979. Il habite Cappelle Brouck et joue dans la société « Les ailes grande-synthoise » de Grande-Synthe qui fait partie du sous-groupement de Dunkerque. Ses deux terrains de jeux préférés sont la vitesse et le demi-fond. Ses pigeons sont répartis dans 6 pigeonniers avec une volière accolée à chaque pigeonnier. Il a connu la colombophilie grâce à son oncle et maintenant il transmet sa passion à son fils Yannis qui est incollable sur le colombier de son père.

 

les installations

 

En plus de ses pigeonniers, il a aménagé un abri de jardin où il prépare la nourriture et les boissons de ses pigeons et où l’on retrouve également tous ses trophés (voir photo).

Son actuel colombier à Cappelle-Brouck date de 2011 où il est reparti de zéro. Ses débuts étaient à Grand-Fort-Philippe en 1975 dans la société de Gravelines où il a joué 15 ans puis est parti habiter à Saint-Folquin où il a rejoint la société d’Audruicq pendant 4 ans puis 4 autres années à Oye-Plage avant de tout vendre. 3 ans plus tard il repart sur Grand-Fort-Philippe et y joue pendant 3 ans et faute de place il déménage à sa nouvelle adresse où il aménage de nouveaux pigeonniers très fonctionnels.

 

La méthode

Sa technique de jeu, il joue au veuf. La motivation est importante en vitesse. « Je montre mes femelles avant l’enlogement ; mes pigeons vont en concours toutes les semaines. Si le même jour, il y a un demi-fond, je mets 20 pigeons en vitesse et 5 en demi-fond, ce qui ne m’empêche pas de gagner le championnat demi-fond même en jouant que 5 pigeons voir 3 . Lorsque mes pigeons rentrent de concours, les femelles restent 4 à 5 heurs avec leur mâle. Pour le pigeons qui est en retard, tant pis. S’il est tard plusieurs fois, une sélection s’opère».

Au 15 octobre, il sépare tout le monde, et tous ses pigeons vont en volière permettant ainsi de faire un vide sanitaire dans ses pigeonniers.

les pigeonniers

Alimentation et aspect sanitaire

« En ce qui concerne l’alimentation, l’hiver je donne du mue et pendant la saison je donne léger en début de semaine et plus riche en fin de semaine. Je complète la nourriture avec des vitamines, du thé, de l’extrait d’ail... L’hygiène est primordial. Je traite quand c’est nécessaire. En début de saison, je fais les traitements classiques (tricho, vers , coccidiose ) » .

 

Entrainement

David Brunet ne joue pas ses jeunes, un choix qui depuis quelques années, lui est bénéfique, au vu de ses résultats. Il les sort chaque jour et les entraîne lui-même. Il ne joue pas non plus en femelles.

Ses vitessiers et ses demi-fonciers volent chaque jour matin et soir et il les entraînent deux fois par semaine à une distance de 15 km environ « C’est utile » souligne-t-il.

 

Palmarès

Ses meilleurs résultats sont en 2016 où il termine 1er à Bourges mais aussi en 2018 où il est vice-champion de France en catégorie Demi-Fond, il fait également 11 premiers prix de sous groupement  sur des contingents de 1500 à 2000 pigeons environ. En 2019, l’année fut d’autant plus glorieuse car il termine 1er au Championnat Vitesse du sous groupement de Dunkerque et fait 7 premiers prix.

La colonie

La colonie de David Brunet est composée

  • de 25 mâles (vieux et yearlings) qui volent les concours de vitesse et de demi-fond.
  • 15 couples de reproducteurs
  • David élève chaque année une centaine de jeunes qui ne participent pas aux concours

Ses reproducteurs sont dans des box séparés et il change souvent ses accouplements. Ceux-ci démarrent début décembre. Depuis 2 ans, il élève des tardifs car il a de la place « Ils sont aussi bons que le jeunes de janvier mais il faut être plus patient » souligne-t-il.

 

Yannis et le bleu, son favori

Le pigeon qui l’a le plus marqué est le 245747 qui en 2012 a fait 7 premiers prix de groupement, 18 premiers prix dans la société. Il coule désormais des jours heureux dans un box. Il est d’origine belge Sticker-Donckers qui sont des spécialistes de la vitesse. Le fils suit les traces du père car il fait lui-même 7 premiers prix en groupement.

Les origines

Les origines de ses pigeons sont

  • Koopman
  • Jansen
  • Eijenkamp
  • Vab-Dyck
  • Roodhooft André.

En conclusion pour David Brunet son critère de sélection pour un pigeon « il faut qu’il soit bien compact et allongé ».

Lydie Duriez (CLP)

 

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