C’est du jamais vu ! En seulement trois années ce colombophile de Cormontreuil réalise un premier prix sur le concours international de Pau. Il avait pour objectif d’être prêt en 2024, Jean-Jacques a finalement un peu d’avance.
Dès le départ Jean Jacques a vu grand, en quelques années il est très vite arrivé à quelques quatre cent pigeons. Un véritable loft à gérer ! Sa stratégie a été d’acquérir les meilleurs reproducteurs et d’essayer de trouver ce fameux couple d’or. Avec une trentaine de couples reproducteurs, très vite de bons pigeons sont apparus ; l’an dernier déjà il réalise un premier prix fédéral en yearling sur Aurillac (500km) avec une femelle.
Dans cette aventure il n’est pas seul, il peut compter sur son ami et plus proche conseiller : Richard ROGE, colombophile émérite aux multiples prix internationaux. C’est une relation de confiance et de partage entre les deux hommes. Richard n’a pas hésité à lui confier tous ses secrets jusqu’à ce que « l’élève dépasse le maître ».
Tous les pigeons sont joués au naturel à l’exception des yearlings, d’ailleurs Jean-Jacques aime essayer ses pigeons sur toutes les positions (petits jeunes, œufs, chasse au nid…). Les voyageurs suivent un programme de soins stricte établi avec l’aide de Richard (Mais nous n’en saurons pas plus…).
Ils reçoivent le meilleur grain et le meilleur grit possible « D’ailleurs avec moi c’est plutôt un peu plus qu’un peu moins » avoue le colombophile, la tricho et les voies respiratoires sont traitées avant le départ. Le vétérinaire Leysens passe deux fois par an au pigeonnier, lors de sa dernière visite les pigeons étaient en pleine forme et il n’y avait aucun traitement à faire. C’était quelques jours avant l’enlogement pour Pau.
La femelle qui réalise cet exploit vient du colombier Hetru, le père étant le demi-frère du 3e internationale Barcelone 2011 et la mère une reproductrice de base fille du 25e Nat Bordeaux (876km) 2008 (4895pigeons)(pedigree Peggy Sue). Le pigeon est constaté à 15h45 le jour même avec une vitesse de 134.92 m/min pour 685 Km. Avant d’être un colombophile accompli Jean Jacques était motard, en véritable Bicker il s’est rendu plusieurs fois outre Atlantique pour se frotter à l’asphalte de la mythique route 66. fan des Etats Unis et du Rok’n’Roll des années 60 c’est tout naturellement qu’il nomme la F19-139876 « Peggy Sue ».
Afin de réduire la taille de son élevage, jean Jacques va procéder à une sélection « le but est aussi de ne plus acheter de pigeons ». Encore félicitation et merci pour le bon accueil !!
LG