C’est au Café du centre, siège de sa société, à Marck que Thierry nous rencontre afin de parler de son premier prix sur Châteauroux en vieux.
Thierry Bertout qui habite avec ses parents préfère prendre toutes les précautions face aux risques du covid-19. « Mon père s’occupe de faire la volée des pigeons le matin lorsque je pars travailler » explique Thierry qui se lève le matin afin de faire voler les vieux puis son père les rentre et lâche successivement les yearlings et les jeunes. Maxime, le papa n’est pas colombophile, c’est avec son cousin que Thierry débute dans les années 80 la colombophilie.
En 2000, il construit ses propres pigeonniers chez lui où ils soignent environ 300 pigeons. L’an dernier Thierry a adopté la constatation électronique « C’est plus facile pour les jeunes qui tombent tous en même temps ». A Châteauroux, 222 pigeons se sont envolés. Le 219186/18 de Thierry parcourt les quelques 450 kilomètres à une vitesse de 1421 m/min. Ce pigeon a pour origine René Vanroose (très bon colombophile du Calaisis) du côté du père et Mickaël Picout du côté de la mère.
Pour Thierry ses plus belles victoires sont les prix réalisés par ses pigeons en international comme le 195929-16 qui s’est classé premier au dépôt des internationaux de Boulogne à Agen 2020 « Aujourd’hui la colombophilie a évolué. Avant un concours de fond se jouait en 1h voir 1h30 même alors qu’aujourd’hui on est à 45 minutes. Les joueurs n’avaient pas vraiment de pigeons pour le fond. De nos jours on achète des pigeons destinés à cela. Je ne joue la vitesse que pour entrainer mes jeunes et le fond et le demi-fond se joue de plus en plus vite « explique Thierry.
SD (clp)