Le concours d’Argenton-sur-Creuse, premier grand rendez-vous pour les colombophiles de la Première région, a été un véritable casse-tête cette année. Les organisateurs ont certainement passé des nuits blanches à planifier la compétition face à des conditions météorologiques peu clémentes et totalement chaotiques. Finalement, après avoir remonté les pigeons sur Vierzon (+/- 70 kms en moins) la décision de lâcher fut prise à 7h 30, cette décision s’est avérée judicieuse.
Malgré ces perturbations, le concours s’est apparemment bien déroulé à voir les annonces sur la plateforme Pir3, bien que celle-ci furent quelque peu aléatoire au début, rendant difficile l’identification des premiers arrivants. Le premier est semble-t-il est Dachicourt Jean-Louis de Camiers. Les pigeons, poussés vers la côte, ont volé à une vitesse impressionnante de 1226 m/mn malgré le vent fort de nord-est.
Parmi les performances notables chez nos amis et partenaires, on relève celles de Daniel Gambart (5e et 6e place sur près de 14 500 pigeons) et de Tanguy Gervois 7e place, avec son(lien vers l’article) FRANCIS déjà vainqueur sur Tulles (Y) NPC en 2023 . Alain et Catherine Wayolle, fidèles aux avant-postes quelles que soient les conditions, méritent également nos félicitations.
Comme le veut la tradition chez moi, le premier concours fédéral est aussi l’occasion d’un grand nettoyage au colombier. Alors que les pigeons passent deux nuits en panier, je profite de leur absence pour entreprendre un nettoyage en profondeur. Armé d’un escabeau, d’une lavette et de produits ménagers, je m’attelle à la tâche. Les faux plafonds, en particulier, nécessitent une attention spéciale après des mois de poussière accumulée.
Équipé d’une casquette, de lunettes de protection et d’un masque, j’évite l’utilisation de javel pour ne pas laisser un milieu basique favorable aux bactéries. Cette corvée, bien que désagréable, est indispensable. Je suis convaincu qu’un environnement propre au colombier contribue au bien-être des pigeons, ce qui est essentiel pour obtenir de bons résultats en compétition.
Chaque colombophile a sa méthode, et il y en a autant que de passionnés. Mais pour moi, l’hygiène impeccable du colombier est la clé du succès.
Un colombophile une méthode ! Mille colombophiles mille méthodes !
Pierre Bockstael