Après sept nuits de panier, les pigeons du concours international de Narbonne ont enfin été lâchés le lundi 28 juillet à 7h15.
Le départ avait été retardé à cause de conditions météorologiques exécrables sur la Belgique et la Hollande, rendant impossible un lâcher plus tôt.
Des conditions difficiles dès le départ
Lors du lâcher, le ciel était légèrement nuageux, avec un vent d’ouest-nord-ouest et une bonne visibilité. Mais sur tout le trajet vers le nord de la France, c’est un vent de nord-nord-ouest fort et constant qui a ralenti la progression des pigeons.
Dans ces conditions, la plupart des amateurs de grand fond en France ne s’attendaient pas à voir des pigeons rentrer le soir même… sauf Dominique, qui avait annoncé :
« Si on vole à 1000 m/min, on peut en avoir à 21h ! »
Il faut dire que ce Narbonne 2025 restera sans doute comme le concours le plus difficile de la saison en France, déjà marquée par des épreuves exigeantes.
Richard, un yearling en mission
Pourtant, pour Richard FR24-18134, ce fut presque une formalité. Malgré les 802,486 km à parcourir et le vent de face permanent, il a foncé vers son colombier, mû par une volonté de vaincre impressionnante. Il est constaté à 21h15, affichant une vitesse moyenne de 954,85 m/min.
Dominique raconte son arrivée :
« Il était comme un fou, il sautait de spoutnick en spoutnick avant de rentrer. Impossible de deviner qu’il venait de signer l’exploit de l’année ! »
Et quel exploit !
Richard n’a pas seulement remporté la 1ère place chez les yearlings (1 772 pigeons), il a aussi été le plus rapide de tout le contingent français sur 4 704 pigeons engagés.
Des origines taillées pour la victoire
Dans son pedigree, on retrouve naturellement les meilleures lignées de la Colonie CFTT :
- Côté père : un neveu du 1er National Narbonne 2018
- Côté mère : une demi-sœur de Patricia, autre figure de la colonie
Pierre Bockstael
