Sélectionner, c’est avant tout chercher à améliorer une souche, à faire progresser une culture. Une sélection bien menée doit toujours aboutir à une amélioration. Il est important de ne pas se laisser piéger par une préférence exclusive qui pourrait, à terme, conduire à une diminution des qualités sportives des pigeons. Le pigeon voyageur est avant tout un athlète de compétition.
Le standard de sélection doit donc être déterminé sur les meilleurs voyageurs issus des lignées que nous cultivons.
Il ne faut pas se bercer d’illusions : rares sont les colombophiles capables d’évaluer avec précision la valeur physique d’un pigeon. Ceux qui suivent les ventes Pigeon-Master connaissent les qualités physiques qu’il faut apprendre à apprécier : équilibre, ossature, musculature, plumage et vitalité
Lorsqu’on parle de tri et de sélection, il faut toujours garder à l’esprit que la certitude absolue n’existe pas. Le seul juge infaillible reste le panier, et encore, il n’offre qu’une seule garantie : le rendement en concours. De plus, un crack n’est pas forcément un excellent reproducteur.
Le processus commence par faire soi-même les accouplements, l’élevage des jeunes, leur tri, leur entraînement et leur participation aux concours. Ce cycle permet d’évaluer rapidement si la voie empruntée est la bonne ou s’il faut revoir sa stratégie. C’est l’essence même de la colombophilie. Rien n’est plus formateur pour un nouveau colombophile que d’apprendre à sélectionner lui-même sa colonie.
Le travail ne sera jamais parfait, mais même un expert ne peut prétendre à l’infaillibilité. Pourquoi ? Parce que la performance d’un pigeon voyageur ne repose pas uniquement sur sa force et sa résistance physiques. Son rendement en concours dépend également de sa volonté de vaincre et de la capacité à s’orienter bien et rapidement.
Un pigeon en parfaite santé et au physique idéal ne vaut rien en compétition s’il ne possède pas, en plus, une faculté d’orientation rapide et fiable.
L’évaluation des qualités psychiques est bien plus complexe et difficile à déterminer. C’est sur ce point que le nouvel amateur a un avantage sur les experts : il travaille directement avec ses pigeons, les observe quotidiennement, les entraîne et les joue.
Pour les qualités physiques, la sélection se fait à la main et, lorsqu’elle est réalisée par un connaisseur, elle comporte peu d’erreurs. En revanche, l’évaluation des qualités mentales – intelligence, instinct d’orientation, volonté de gagner est une toute autre affaire. Ici, le panier et les observations régulières du colombophile restent les meilleurs outils.
C’est pourquoi l’amateur qui s’implique dans la gestion de son colombier, qui joue ses propres pigeons et qui analyse les résultats du panier, est souvent celui qui progresse le plus vite et qui obtient les meilleurs résultats !
Noter tout : un cahier pour la reproduction et un pour les concours. Dans ce dernier, on y note, la direction et force du vent, le temps, la température, le nombre engagés et le prix que réalise ou pas les pigeons.
Pigeon-Master
