Il y a déjà 4 ans, Pigeon-Master a déployé ses ailes, entamant ainsi une aventure colombophile ! Notre objectif ? Partager et célébrer la colombophilie à la française via des reportages, des tutos, des vidéos, et même des expositions.
Chez Pigeon-Master, nous faisons tout ça par pur amour pour les plumes. Pierre Bockstael (le fondateur) jongle entre les pigeons et son travail à la Voix du Nord. Alexandre Margris, notre expert sportif, est tout aussi occupé entre la fabrication, la vente de ses produits et sa colonie de voiliers… Quant à nos correspondants locaux de presse (CLP), leurs articles sont un régal à lire entre deux tasses de café, ils ont eux aussi un métier en parallèle. Donc tout cela, pendant notre temps libre, car la colombophilie, ça ne nourrit pas son homme !
Le sport colombophile et internet
Heureusement, le sport colombophile a évolué, et cela continuera. Aujourd’hui, grâce à internet, vous avez des opportunités que les anciens colombophiles n’auraient jamais pu imaginer. Vous pouvez accéder à une mine d’informations, partager vos victoires, et même envoyer vos pigeons faire un tour du monde dans une « one loft race ». Vous pouvez même retrouver plus facilement un pigeon égaré…
Certains sont tentés d’être nostalgiques et de dire que « c’était mieux avant », surtout quand on voit parfois le niveau dans les réseaux sociaux. Ces réseaux, contrairement aux sites spécialisés, ne filtrent pas nécessairement l’information, ce qui fait que tout le monde, et même n’importe qui, peut se prendre pour un expert colombophile. Comme le dirait Fabrice Eboué, « L’idiot du village qui était isolé et restreint peut maintenant se retrouver du jour au lendemain avec une foule d’auditeurs (des followers), et en connexion avec les autres idiots des autres villages… ».
Il est donc essentiel de prendre du recul, de lâcher les réseaux sociaux et de se concentrer sur la réalité de la colombophilie lorsque vous rejoignez votre association.
Est-ce qu’on se trompe de cible ?
Dans le monde du commerce, la cible, c’est la population que vous essayez d’atteindre avec votre message marketing. Lorsque vous essayez de redonner vie à un sport dont la moyenne d’âge ressemble à une colonie de pigeons grisonnants, il faut communiquer. Communiquer avec tout le monde, des jeunes aux plus anciens… Cependant, je me demande si nos prédécesseurs ne se sont pas fourvoyés pendant des années, en France comme en Belgique, contribuant à la chute significative du nombre de licenciés.
Viser les jeunes, c’est bien pour susciter des vocations, mais soyons honnêtes, la colombophilie a un coût que les jeunes ne considèrent plus comme une priorité. Quand on n’est pas un fils ou une fille de colombophile, et qu’on ne peut pas squatter un pigeonnier familial, la réponse est claire : les coulons restent sur la touche.
Au siècle dernier, le sport colombophile était populaire parmi les mineurs, mais les temps ont changé. Aujourd’hui, l’agriculture et l’élevage sur lesquels repose la colombophilie dépendent du pétrole, et nous le savons que trop bien. La hausse des prix des matières premières fait cogiter tout le monde : certains réduisent le nombre de pigeons, d’autres organisent des achats groupés, et certains sont contraints de se résigner, ce qui est triste…
En résumé, promouvoir la colombophilie auprès des jeunes issus des classes populaires aura malheureusement peu d’impact sur le nombre de licences. La survie des clubs et de la fédération dépend désormais des gens installés, de classe moyenne ou supérieure, ayant du temps à consacrer (et à gagner) avec des pigeons. Toutefois, il faut assumer cette évolution et espérer qu’elle prenne son envol.
Revenons aux opportunités et aux choses positives
La popularité de la colombophilie peut varier d’un coin du globe à l’autre et au fil du temps. Dans certains endroits, elle peut être en hausse grâce à l’intérêt croissant pour les loisirs liés aux animaux et à la nature. Et bonne nouvelle la colombophilie est mondiale et vous faites partie de ce monde!
Pigeon Master est une opportunité en or, vous n’avez pas besoin d’être dans les petits papiers des faiseurs de rois pour rencontrer des champions et vous fournir auprès des meilleurs. Depuis des années, notre équipe s’efforce de promouvoir la colombophilie et de faire progresser tout le monde, que vous soyez partenaire, lecteur, ou client (ou tout cela à la fois).
J’ai eu la chance d’avoir plusieurs opportunités : colombophiles et professionnelles. J’aurais préféré que tout cela se déroule dans le bon ordre, mais parfois, la vie nous envoie des signaux. Il y a à peine deux ans, je me suis installé à Tilques, dans le groupement de Saint-Omer, avec le rêve de démarrer sérieusement dans la colombophilie. J’ai des pigeons depuis que j’étais un gosse, mais faute de pigeonnier, je me contentais d’en jouer 4 ou 5 …
Peu de temps après mon installation, la vie m’a dit : « Non, ce n’est pas encore le moment ! », et m’a poussé à déménager pour des raisons professionnelles. Il est essentiel de ne pas mettre la charrue avant les pigeons, même si on est tenté de le faire pour assouvir ses passions. Alors, j’ai préféré mettre mes projets colombophiles en pause pour mieux y revenir. Je ne ferai donc rien de ces reproducteurs pendant un ou deux ans et je ne peux même pas avoir le plaisir de les voir voler chez moi donc…
Sur Pigeon Master, vous trouverez une collection de pigeons en vente, des oiseaux issus des plus grands champions de France et de Belgique. C’est une opportunité en or à un prix qui ne fera pas voler votre portefeuille en éclats.
À bientôt
Louis Gustin
