Chez les Gaudry, on est colombophile de père en fils. Le grand-père, puis le père ont donné à Benoit le virus. Benoit suit encore les conseils de son père. Un bon début de saison en vitesse pour ce colombophile calaisien.
En 2017, Benoit trouve un pigeon bagué qu’il rend à son propriétaire. Et cela suffit à redonner le virus à toute la famille qui reprend la compétition et l’élevage. Dans la colonie 24 veufs pas plus. « Les pigeons ça doit être un plaisir pas une corvée » explique le père de Benoit. Cet ancien colombophile conseille son fils « Il faut se frotter au plus fort » ajoute le papa. C’est pour cela que Benoit est arrivé à la société du Centre. « La société du siège unique a fermé et je suis allé à la Vitesse de Coulogne. Je suis ensuite parti à la société du centre afin de jouer avec des amateurs qui jouent fort en vitesse. » explique Benoit Gaudry.
Cet ouvrier du bâtiment se lève à 4h du matin afin de nettoyer et nourrir ses pigeons avant de partir. « Ma mère m’aide encore beaucoup c’est important car parfois je pars en déplacement ». Ce joueur de demi-fond, fait de beaux résultats en vitesse, en ce début de saison. « Sur Pontoise, je finis deuxième, troisième et quatrième. Ce qui est intéressant c’est la tête. Mais c’est déjà bien. ».
En 2021, la saison est compliquée à cause de la météo surtout, alors Benoit décide d’arrêter la compétition et de mettre ses pigeons au repos. Son plus beau résultat c’est sur Argenton en 2020. Il joue alors son deuxième concours fédéral et termine deuxième régional et quatorzième sur quinze mille pigeons. Benoit Gaudry est sur un point plus reculé que ces concurrents et cela n’est pas simple pour taper la tête. De plus, à côté de chez lui, une antenne téléphone qui sert de perchoir à l’épervier qui plonge sur ses pigeons lorsqu’ils sortent.
Son pigeon le 141541/20, n’a rien fait pendant deux ans mais de bonne lignée, Benoit le conserve. « Cette saison il est bien parti, il se classe deuxième à Pontoise. Ces pigeons ont pour origine : « Dominique Delobel m’a offert les pigeons avec lesquels j’ai débuté. Puis j’ai acheté un couple à Koopman. J’ai aussi des pigeons d’Alexandre Magrit. J’ai croisé tout cela et semble bien fonctionné puisque tous ceux qui priment sont issus de cette lignée »
Sylvie Demilly (clp)