Seize fois premier de groupement, deuxième national en demi-fond et jeunes… Pour Martial Maindrelle, 2020 fut à l’image des années qui ont précédé : excellente. Nous avons eu le plaisir de rencontrer le colombophile dans son antre, à Bretteville-sur-Laize, non loin de Caen. L’occasion de revenir sur les parcours, méthode de jeu et motivation (entre autres) de ce passionné. Pour ce faire, le Normand s’est prêté au jeu de l’interview, à découvrir en vidéo notamment.
– Un petit mot sur votre colonie ?
« En 2020, j’ai élevé 180 jeunes. C’est beaucoup trop. Il me reste 400 pigeons, cet hiver. J’ai énormément de un an pour jouer l’année prochaine. J’ai 24 couples de veufs, que je joue en veuvage total. Parallèlement, j’ai deux colombier de célibataires, avec 50 pigeons dans chacun d’eux. »
– Quelles sont vos techniques de jeu ?
« Je joue le veuvage total. J’ai une centaine de célibataires qui sont joués à la planchette ou à la case mais qui ne se voient quasiment pas. Les jeunes sont joués à la planche. J’ai toujours souhaité conserver une simplicité de jeu pour sélectionner des pigeons qui peuvent venir en tête sans que j’aie à user d’artifices. Ils vont à la course sans motivation, quasiment. Malgré tout, plusieurs d’entre eux parviennent à se situer en tête. Mon but c’est notamment d’élever une lignée de pigeons qui vont performer sans motivation. »
– Qu’est-ce qui vous motive dans la colombophilie ?
« Mon principal critère est de gagner des courses. Depuis 2013, j’ai remporté 88 groupements. J’ai participé aux trois dernières Olympiades : Budapest en 2015, Bruxelles en 2017 et Poznan en 2019. Gagner des courses, cela veut dire avoir un maximum de pigeons en tête. Mais une fois que j’ai remporté les courses du week-end, j’oublie et je pense à la prochaine. »
TEXTE, SON ET PRODUCTION VIDÉO : DAVID SAGOT
PHOTOS ET PRISES DE VUE : PIERRE BOCKSTAEL
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